SB - Marie étoile de la mer
19ème dimanche du temps ordinaire
1ère lecture : Le Seigneur se manifeste à Élie (1 R 19, 9a.11-13a) Évangile : Jésus se manifeste aux Apôtres ; il fait marcher Pierre sur la mer (Mt 14, 22-33) Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. © AELF - Paris 1980
Marie, Étoile de la Mer Extrait d’un sermon 3 de saint Bernard Sur les Gloires de la Vierge Marie Ce nom de Marie dont la signification signifie l’étoile de la mer, ce nom convient merveilleusement à la Vierge mère, c’est en effet avec bien de la justesse qu’elle est comparée à un astre. Elle est en effet la noble étoile de Jacob qui brille dans les cieux, rayonne dans les enfers, illumine le monde, échauffe les âmes bien plus que les corps, consume les vices et enflamme les vertus. Elle est belle et admirable cette étoile qui s’élève au-dessus du vaste océan, qui étincelle de qualités et qui instruit par ses clartés. Ô toi qui flottes sur les eaux agitées de la vaste mer et qui vas à la dérive plutôt que tu n’avances au milieu des orages et des tempêtes, regarde cette étoile, fixe tex yeux sur elle et tu ne seras pas englouti par les flots. Quand les fureurs de la tentation se déchaîneront contre toi, quand tu seras assaillis par les tribulations et poussé vers les écueils, regarde Marie, invoque Marie. Quand tu gémiras dans la tourmente de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance et de l’envie, lève les yeux vers l’étoile, invoque Marie. Si la colère ou l’avarice, si les tentations de la chair assaillent ton esquif, regarde Marie. Si, accablé par l’énormité de tes crimes, confus des plaies hideuses de ton coeur, épouvanté par la crainte des jugements de Dieu, tu te sens entraîné dans le gouffre de la tristesse et sur le bord de l’abîme du désespoir, un cri à Marie, un regard à Marie. Dans les périls, dans les angoisses, dans les perplexités, invoque Marie, pense à Marie. Que ce doux nom ne soit jamais loin de ta bouche, jamais loin de ton coeur ; mais pour obtenir une part à la grâce qu’il renferme, n’oublie pas les exemples qu’il te rappelle. En suivant Marie, on ne s’égare pas, en priant Mares on ne craint pas le désespoir, en pensant à Marie on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas, si elle te protège tu n’auras rien à craindre, si elle te conduit tu ne connaîtras pas la fatigue et si elle t’est favorable, tu es sûr d’arriver. Tu comprendras ainsi par ta propre expérience pourquoi il est écrit : « le nom de la vierge était Marie ». OCR Tamié
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