Homélie - 6ème Pâques — Abbaye de Tamié

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Homélie - 6ème Pâques

Par Père Claude
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Homélie pour le 6ème dimanche de Pâques

Jean 14, 15-21 

Quelle chance nous avons que le Seigneur Jésus soit ressuscité et que chaque jour jusqu’à la fin de notre vie Il nous soit un compagnon de route !

Nous avons vraiment besoin de Lui et aussi notre monde, puisqu’il est dans beaucoup de turbulences.

La résurrection c’est le grand oui de notre Dieu à son Fils blessé, souffrant, condamné à mort et exécuté.

Aujourd’hui le Seigneur ressuscité continue de partager notre aventure et il nous invite à le suivre, non dans sa mort, mais dans sa vie.

Dans l’évangile de ce dimanche, nous avons entendu le Seigneur annoncer son départ et il sait qu’il sera ressenti comme quelque chose de douloureux, d’autant qu’il est annoncé par quelqu’un qui va mourir.

Les paroles prononcées par des personnes qui sont proches de la mort ont toujours beaucoup de poids, c’est le moyen pour elles de dire le meilleur d’elles-mêmes, mais aussi d’ouvrir un avenir au-delà de la tristesse et du désespoir.

C’est pour éviter une déchirure brutale que le Seigneur fait ses dernières confidences à ceux qu’il aime. Sachant qu’il va mourir il veut garder contact avec ses amis.

La grande promesse qu’il leur donne c’est de ne pas les laisser orphelins et de leur envoyer la plénitude de l’Esprit Saint.

Sommes-nous prêtes à l’accueillir, à l’écouter et à faire ce qu’il nous inspire ? Oui nous le pouvons dans la certitude qu’il est avec nous pour toujours.

Notre fidélité, elle, doit s’enraciner dans l’ordre de la vie et de l’amour sans lesquels notre témoignage de disciples du Christ sera faux.

Pour revenir encore à cette grande prière qui est le fond de l’évangile que le Seigneur nous propose, il me semble qu’elle nous rejoint bien car nous vivons dans un monde où les duretés sont loin d’être absentes, un monde qui pourrait nous emporter dans son tourbillon, mais le principal repère reste toujours la Parole de Dieu capable de nous faire tenir contre vents et marées, car il y a en elle une grande résistance et la garder fidèlement doit être pour nous un grand bonheur.

« Il suffit parfois de quelques minutes pour faire un saint » aimait à dire Robert Hossein à un journaliste, mais il faut peut-être toute une vie pour faire de nous des chrétiens balbutiants.


Quelqu’un a écrit :

« Je crois au soleil, même quand il ne brille pas.
Je crois à l’amour même quand il ne m’entoure pas.
Je crois en Dieu même quand il se tait.