Homélie TO 7
Homélie pour le 7ème dimanche
du temps ordinaire 1ère lecture : Tu aimeras ton prochain, car je suis saint (Lv 19, 1-2.17-18) Lecture du livre des Lévites Du Sermon sur la montagne. Aimez vos ennemis, soyez parfaits comme votre Père céleste (Mt 5, 38-48) © AELF, Paris 1980 Tous droits réservés Homélie La page d’évangile de ce jour se situe au coeur du discours sur la montagne. De ces paroles du seigneur Jésus j’ai retenu deux phrases : « Moi, je vous dis » à vous qui m’écoutez, à toi qui m’écoute. « On vous a dit... Mais moi je vous dis... » Oui, celui qui parle, qui nous parle ainsi, c’est le Seigneur, c’est Jésus ressuscité, le vivant de Pâques. C’est le Dieu fait home qui nos trace le chemin du bonheur, le chemin de la vie. Et nous, croyons-nous que les paroles de l’Évangile sont les paroles de la vie éternelle. Croyons-nous que les paroles de l’homme Dieu sont des paroles de feu, des étincelles de feu capables d’embraser notre vie, de transformer notre vie ? « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ! » Par cette parole, le Seigneur résume toute la page de l’évangile de ce dimanche, car il s’agit de libérer en nous toute la capacité d’aimer que nous portons au plus profond de notre coeur, comme une source, une source qui n’attend qu’à libérer, qu’à déployer toute sa capacité d’aimer. Jésus nous invite à sa suite sur le chemin que lui-même à parcourut avant nous, et sur lequel il continue de nous accompagner. « Veux-tu être parfaits ? C’est-à-dire veux-tu la vie, veux-tu être heureux ? Fais comme moi, marche avec moi, ta main dans la mienne. Alors tu seras parfait comme le Père céleste est parfait, alors tu seras le fils, la fille qui Père qui est dans les cieux. Car la perfection dont il est question ici n’est pas une impeccabilité morale, mais elle est à entendre au sens d’une plénitude, de l’excès de l’amour qui inscrit l’infini désir de Dieu dans le quotidien de nos vies. Oui, Jésus dans l’Évangile nous redit que nos venons de Dieu et que nos allons vers lui, car nous avons été créés à son image, à sa ressemblance. Nous portons en nous la capacité d’ai mer, d’aimer jusqu’au bout de l’amour. La seule condition est de lui faire confiance. Sans lui nous ne pouvons rien faire. Avec lui nos pouvons tout. Le pape François avait ces quelques mots sur la confiance :
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